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Mes années 60 à Marseille : chroniques en noir et blanc
Henri Dumolié
Parution en août 2015
Henri Dumolié revient sur ses années de formation intellectuelle dans le Marseille des années 1960. Pour ce jeune homme du quartier de la Plaine qui découvre Guernica de Picasso, le be-bop, le cool-jazz et les films de la Nouvelle vague, qui rencontre Jean Cocteau, Armand Gatti et serre la main à Krouchtchev(!) le déclic vient en 1958 avec l’intensification de la guerre d’Algérie. En révolte contre sa famille conservatrice et contre une France dans laquelle il ne se reconnait pas, il s’engage au Parti communiste. Avec d’autres jeunes gens (dont le futur cinéaste Claude Miller ou l’écrivain et éditeur Gérard Guégan) eux aussi engagés politiquement et épris de modernité, il fonde grâce au soutien du journal La Marseillaise, une revue de cinéma d’avant-garde, Contre-Champ. Henri Dumolié retrace cette brêve et intense aventure, ainsi que celle du ciné-club qui y était lié, son action militante au sein de l’UEC à l’École Supérieure de Commerce de Marseille, sa participation à la revue Action poétique ou sa découverte de la République démocratique allemande. Le 21 août 1968, les chars russes entrent dans Prague ?: Henri Dumolié quitte alors le Parti, mais non les idéaux qui ne cesseront jamais de l’animer… et qui trvouvent leurs sources dans cette décennie « en noir et blanc » L’auteur : Henri Dumolié a été délégué régional de l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) puis directeur de Canal Marseille, la télévision locale du réseau câblé et enfin le directeur du Centre Méditerranéen de la communication audiovisuelle. Il est aujourd’hui président de l’association multimédias « Les 7 Portes » à la Friche de la Belle de mai.
Format 15 X 22 cm cm, illustré. 220 pages
Cahiers Armand Gatti – Revue AG n°5-6
Arts
Parution juin 2015
Edition : La Parole errante & Libertalia
Revue annuelle
Format 240 x 190, le numéro 5-6 compte 464 pages (papier couché de 115 g, couverture de 300g).
La question paraît entendue : l’œuvre de Gatti est théâtrale, poétique, cinématographique. Elle habite ces trois arts à sa façon singulière et polémique. L’écriture de Gatti n’a cessé, en effet, de réfléchir aux formes qui l’accueillent, d’en dénoncer les facilités, les écueils – de les inventer ou de les réinventer, au croisement de leurs possibles. Les « arts » dont ce numéro double des Cahiers Armand Gatti entend approcher les présences dans l’oeuvre, ce sont donc d’abord ceux qu’il a choisis, ceux dont il déploie les virtualités, ceux avec lesquels il entre immédiatement en rapport, en interaction, ceux qu’il contribue même à remodeler et à ressaisir.
Mais l’œuvre de Gatti convoque aussi, plus ou moins explicitement, plus ou moins durablement, d’autres arts : la musique et l’opéra avec qui il entretient d’ambivalentes relations comme, entre autres, la peinture, la chorégraphie, les arts chinois. Ils sont présents, parfois contre eux-mêmes, malmenés au coeur des oeuvres théâtrales. Nommés, certes, et utilisés : l’opéra, la chanson, et plus largement la musique interviennent autant comme questions (dans Le Couteau-toast d’Évariste Galois, par exemple) que comme langages. Plus encore, quelques textes cruciaux de Gatti leur sont consacrés : Les Analogues du réel dédié à la peinture de Bernard Saby en est un frappant exemple. Il y a lieu donc d’interroger la place des arts, de tous ces arts, au coeur de la démarche gattienne : ce que Gatti en dit, ce qu’il en fait.
Enfin, chacun de ces arts s’incarne. Tous sont portés par des noms, d’amis ou de figures tutélaires. Un par un, ils font lever la création. Souvent, ils sont mobilisés sur l’aire de jeu. C’est sur quelques-unes de ces figures (Pierre Boulez, Kateb Yacine, Vélimir Khlebnikov, Raymond Moretti), en tant qu’elles se retrouvent dans la vie de l’oeuvre ou de celui qui l’impulse, que reviennent quelques études ou certains témoignages – de Gatti lui-même ou de ses pairs en art (Serge Pey, Luc et Jean-Pierre Dardenne). La section « Archives » produit les traces de quelques-unes de ces rencontres. Elle manifeste sur pièces la puissance balistique de ces interactions. Ce dossier dessine ainsi un portrait de Gatti artiste à travers les arts et leurs usages. Au centre de cette mosaïque, le mot, toujours — celui, fragile et démesuré, qu’il faut pour les dire et celui qu’il faut pour créer.
La Mer du troisième jour
La mer qui ampute le cinquième point cardinal
La mer malade du cinquième point cardinal
Mer pascale
Armand Gatti
Parution en janvier 2015
La mer est le premier mouvement, elle est la naissance, de l’homme, du langage, des traces de vie, des sangs versés…Tout sort de la mer et tout y retourne. Ce texte peut-être vu comme une épopée de notre monde, monde corrompu par le genre humain, par les déchirements de ses peuples, par la perte de notre Culture, par notre impossibilité à communiquer, par le langage vide de sens. Cette belle fresque se joue entre les eaux et les flammes, entre l’obscur et la lumière, entre le bas et le haut, à la recherche d’un ailleurs poétique.
Editions Æncrages & Co. 4ème de couverture de l’édition du poème (2015)
Armand Gatti est réalisateur, poète et dramaturge. Auteur de plus de 60 textes, son œuvre est marquée par les camps de concentration, son expérience dans la résistance ainsi que de nombreux voyages qu’il fit en tant que journaliste.
Emmanuelle Amann a travaillé avec Armand Gatti à l’occasion de plusieurs ateliers théâtre. Elle a notamment illustré d’un bois gravé l’ouvrage Le Bombardement de Berlin paru chez Æncrages & Co.
Format 17 x 23 cm, avec des illustrations d’Emmanuelle Amann.
Ces empereurs aux ombrelles trouées
Parution en janvier 2015
Ces empereurs aux ombrelles trouées est une pièce sur la notion de Dieu dans les différentes civilisations, où langue sacrée et discours métathéâtral se mêlent.
Ces empereurs aux ombrelles trouées, publié aux Editions de l’Entretemps, aborde la question de la représentation du divin dans les trois religions monothéistes, à travers les moments clés de cette histoire conflictuelle. Y sont ainsi convoqués — entre autres — le concile de Nicée, la bataille de Poitiers, le procès du mystique soufi Hallaj, la Shoah, le trajet du théologien de la libération Camilo Torres. Dans cette pièce foisonnante et complexe, Armand Gatti conjugue poésie, religion et philosophie et nous invite à prendre la mesure de la distance à parcourir pour nous déprendre de nos propres idolâtries et tenter la traversée du désert. Créée en 1991 au Musée Lapidaire dans le cadre du 45e Festival d’Avignon, elle est reprise en 2014 dans une nouvelle mise en scène à La Parole errante, centre international de création d’Armand Gatti à Montreuil-sous-Bois, qui donne lieu aujourd’hui à la parution de ce texte jusqu’alors inédit. La publication du texte dramatique d’Armand Gatti Ces empereurs aux ombrelles trouées sera disponible en librairie à partir du 29 janvier.
Informations pratiques : Préface de Catherine Rhoner. Coll. Matériau. Glossaire : Michel Séonnet. Editions l’Entretemps. Sortie le 29/01/15 – Prix : 11,50€ – 176 pages – 15 x 21 cm. ISBN : 978-2-35539-192-7
Armand Gatti dans le maquis des mots
La recherche du « mot juste au moment juste », d’abord dans le maquis puis dans le journalisme, a conduit Armand Gatti vers l’écriture théâtrale et cinématographique.
Sa curiosité l’amène aux quatre coins de la planète : Chine, Corée, Amériques, Yougoslavie, Russie, Berlin, Irlande du Nord… Marquée par un idéal libertaire, son œuvre exprime son exigence de voir « l’homme plus grand que l’homme ».
Ce livre invite à (re)découvrir, de La Parole errante à La Traversée des langages, une œuvre de combat, pour la liberté des mots et par les mots.
Jean-Jacques Hocquard accompagne Armand Gatti depuis la tournée de V comme Vietnam en 1966. Cofondateur et directeur des associations et sociétés porteuses des projets d’Armand Gatti (théâtre, cinéma, édition, ateliers, etc…), il est un témoin privilégié de cette aventure hors des sentiers battus.
Comédienne et directrice de compagnie théâtrale, Pauline Tanon découvre Armand Gatti par la lecture. Elle adapte, en 2011, deux de ses textes qu’elle met en scène, sous le titre Aux arbres, citoyens, préambule à la rédaction de cet ouvrage.
Avril, 2014 / 11,5 x 21,7 / 256 pages
ISBN 978-2-330-03028-5 / prix indicatif : 22, 80€
Cahiers Armand Gatti – Revue AG n°4
Du journalisme
Parution décembre 2013
Edition : La Parole errante
Revue annuelle
Format 240 x 190, le numéro 4 compte 382 pages (papier couché de 115 g, couverture de 300g). Ce numéro est publié
Cahiers Armand Gatti – Revue AG n°3
La Traversée des langages
Parution décembre 2012
Edition : La Parole errante
Revue annuelle
Numéro 3, 2012
Format 240 x 190, le numéro 3 compte 284 pages (papier couché de 115 g, couverture de 300g).
La Traversée des langages (parution aux éditions Verdier le 12 janvier 2012), cycle d’une quinzaine de pièces écrit par Armand Gatti depuis 1995, a comme fil conducteur la résistance menée par Jean Cavaillès, à la croisée des langages de la science, de la philosophie, de la poésie. Ces pièces font appel, comme personnages, aux concepts mêmes que Cavaillès manipulait dans sa pratique d’intellectuel : les groupes mathématiques, les hypothèses de travail, les axiomes… Nous sommes très loin de la reconstitution historique qui « enferme l’homme dans sa fiche d’état civil » et, comme l’a écrit Armand Gatti pour Buenaventura Durruti, « nous ne cherchons pas à connaître la couleur de ses yeux, mais comment changent les choses après qu’il y ait posé le regard ».
Au mois de janvier 2012 sont parues 14 des pièces de La Traversée des langages d’Armand Gatti aux éditions Verdier, c’est pourquoi nous y consacrerons notre troisième numéro.
En 2009, l’association Idéokilogramme met en place un atelier création à partir de la mise en scène de cette pièce, dont l’ambition est de « faire de la page blanche une autre aire de jeu qui décline toutes les étapes d’un temps de création ». Il rassemble des comédiens d’un jour, souvent en situation précaire, de générations et de cultures différentes. Cette expérience aboutit en 2010 à une série de représentations dans la région Languedoc-Rousillon avec l’appui de l’auteur lui-même.
Cet ouvrage rassemble le texte d’Armand Gatti, des notes de mise en scène et les témoignages des participants à cette aventure humaine et théâtrale exemplaire. À la fois outil de réflexion et objet de mémoire, cet ouvrage permet une remise en question de la langue et du théâtre, fidèle à la démarche de Gatti.
Bibliothèque Scénogrammes, série Matériau / 15 x 21 cm / 176 pages / 12,68 euros
Hypothèses de travail pour entrer dans La Traversée des langages d’Armand Gatti
Parution le 28 avril 2012
Catalogue de l’exposition réalisée par Stéphane Gatti autour de la parution du recueil de 14 des pièces d’Armand Gatti de La Traversée des langages aux éditions Verdier (12 avril 2012). Exposition produite par La Parole errante.
Editions La Parole errante. 25€.
Engagements et déchirements. Les intellectuels et la Guerre d’Algérie
Catherine Brun et Olivier Penot-Lacassagne
Parution juin 2012
Engagements et déchirements.
Les intellectuels et la guerre d’Algérie
Abbaye d’Ardenne du 16 juin au 14 octobre 2012
L’IMEC présente une exposition, un livre en coédition avec les éditions Gallimard, et un cycle de rencontres
C’est à partir des collections de l’IMEC, et en prenant appui sur l’expérience documentaire de l’exposition Archives de la vie littéraire sous l’Occupation, que l’IMEC a souhaité engager une recherche approfondie sur l’engagement des intellectuels face à la guerre d’Algérie.
Jamais le discours des intellectuels et leur mobilisation face à la guerre d’Algérie n’avaient fait l’objet d’un récit en archives. Lettres, tracts, brochures, journaux, revues, manifestes… Aux côtés des fonds conservés à l’IMEC, et notamment ceux de Jean-Marie Domenach, Jean Paulhan, Franz Fanon, Kateb Yacine, Dionys Mascolo, Vladimir Pozner, Alain Robbe-Grillet, Michel Vinaver, La table ronde, Le Seuil…, il était indispensable d’associer des collections privées : leurs ressources, et parfois leurs trésors, ont permis aux commissaires de l’exposition d’enrichir encore le parcours. Enfin, une précieuse coopération avec la Bibliothèque francophone multimédia de Limoges, la Bibliothèque Littéraire Jacques Doucet, la Bibliothèque municipale à vocation régionale- Marseille (BMVR), les Archives nationales de France, le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation/Ville de Lyon, Fonds Ricoeur, la bibliothèque de l’Institut Protestant de théologie de Paris, Documentation La Parole errante – Fonds Armand Gatti, la Maison Jules Roy, la Société de l’histoire du protestantisme français, la BDIC, l’EHESS et l’INA a permis de compléter et de préciser ce récit en archives.
Dans cette guerre des idées, le choix des mots fut crucial : textes visionnaires de Camus, de Mounier, de Ricoeur… détermination des protagonistes — de Sartre à Domenach, de Jean Amrouche à Kateb Yacine, Vidal-Naquet ou Paulhan, de Fanon à Jeanson, de Petitjean à Laudenbach…—, engagement des revues, combats des éditeurs… Présentés en six espaces chronologiques accompagnés de focus thématiques (la torture, la conscription, le nationalisme…), plus de 250 documents vont permettre à travers l’exposition une autre approche de l’histoire de ces engagements. Pour la première fois seront présentés les « ennemis complémentaires » et les alliés objectifs, sans point de vue surplombant, en sorte que chaque visiteur, à partir des documents et des éléments de contextualisation proposés, pourra mieux comprendre la nature des questions morales et politiques engagées dans ce conflit.
Le livre Engagements et déchirements. Les intellectuels et la guerre d’Algérie, qui examine la période à partir de pièces d’archives issues de fonds privés et publics, est paru le 14 juin (IMEC/Gallimard).
LES COMMISSAIRES ET AUTEURS
Catherine BRUN est Maître de Conférences à l’Institut de Littérature française de l’Université Paris 3 et membre de l’équipe « Écritures de la modernité, Littérature et Sciences humaines ». Ses travaux portent principalement sur les rapports de la littérature et du politique, l’écriture de la guerre d’Algérie dans la littérature française et francophone, et le théâtre du deuxième vingtième siècle. Elle a notamment publié Pierre Guyotat, essai biographique (Paris, Éditions Léo Scheer, 2005).
Olivier PENOT-LACASSAGNE est Maître de Conférences à l’Institut de Littérature française de l’Université Paris 3, membre de l’équipe « Écritures de la modernité, Littérature et Sciences humaines » et co-directeur du Centre de recherches sur le surréalisme. Ses travaux portent sur Antonin Artaud, les avant-gardes, poétiques et théâtrales, et sur les contre-cultures.
Ciné-voyage en Corée du Nord : l’expérience du film Moranbong
Antoine Coppola
Parution en 2012
Nous sommes en mai 1958, un groupe d’intellectuels français s’embarque à bord d’un avion en direction de Pyongyang via Moscou. À son bord, des hommes en quête d’horizons nouveaux : Armand Gatti, journaliste, futur cinéaste et dramaturge ; Chris Marker, écrivain-cinéaste; Jean-Claude Bonnardot, acteur-cinéaste ; Francis Lemarque, chansonnier, et Claude Lanzmann, rédacteur-philosophe aux Temps Modernes de Sartre et Beauvoir, et futur maître du documentaire moderne. Gatti et Bonnardot ramèneront de cette expédition un film unique en son genre Moranbong, un film à part, insoluble dans le réalisme socialiste stalinien, trou noir dans l’histoire du cinéma français, une comète chargée de toutes les interrogations et contradictions d’une époque, en Corée du Nord comme en France. Chris Marker ramènera un album de photographies commentées qui fera date (Coréennes), Lemarque, des vues éparses filmées au cours du séjour, et Lanzmann, une histoire belle et triste d’amour impossible qu’il relatera dans ses mémoires (Le Lièvre de Patagonie). Le nord de la Corée est alors sous le contrôle de Kim Il-sung, fondateur d’une république dite populaire alliée de l’URSS et de la Chine.
L’Atelier des cahiers, Paris – 2012 – Prix : 18.00 € – 197 pages.
Antoine Coppola est écrivain, cinéaste et maître de conférences à l’université Sungkyunkwan de Séoul, Corée du Sud. Docteur en arts et lettres, certifié d’histoire-géographie, il a enseigné l’esthétique du cinéma en France à l’Université d’Aix-Marseille et a été chargé de mission pour la Direction de l’enseignement supérieur et de la recherche pour les programmes audiovisuels inter-universitaires. Spécialiste des cinémas d’Asie de l’Est et conseiller pour plusieurs festivals de cinéma européens, il a publié, en particulier, «Le cinéma asiatique» en 2004, «Le Cinéma sud-coréen» en 1997 et a dirigé les «Cinémas d’Asie orientale» en 2009. Il est aussi l’auteur d’essais, de nouvelles littéraires et de films documentaires ou de fiction relatifs à la Corée, comme Kim Ki-duk : cinéaste de la beauté convulsive (documentaire, 2006). Il vit en Corée depuis 2007.
La Traversée des langages
Armand Gatti
Parution le 12 janvier 2012
Les quatorze pièces de théâtre qui composent La Traversée des langages font suite à l’édition des Œuvres théâtrales en trois volumes (1991) et constituent un cycle nouveau, une aventure à part entière. Pièce après pièce, La Traversée des langages célèbre la rencontre entre Jean Cavaillès (mathématicien et résistant) et Emmy Noether (mathématicienne juive allemande, persécutée par le régime nazi) sous la statue de La Synagogue aux yeux bandés de la cathédrale de Strasbourg. Cette rencontre devait donner lieu à l’écriture d’un livre sur la théorie des groupes. L’histoire en décida autrement : Emmy Noether mourut en exil aux États-Unis en 1935, et Cavaillès, arrêté par la Gestapo, fut assassiné au fort d’Arras en 1944. Le livre ne fut jamais écrit.
Comment dès lors relancer l’histoire ? C’est la question que soulèvent les groupes qui se rencontrent sur scène, conjuguant les théories scientifiques, les traditions mystiques, et la mémoire incandescente des grandes insurrections politiques.
S’invente alors un théâtre où les incertitudes du langage de l’univers, révélées par les sciences du xxe siècle, l’irréductible mystère de la nature et de l’homme, s’élèvent contre toutes les formes d’oppression rationaliste du monde spectaculaire et marchand.
Pour Armand Gatti, prise dans la tempête de l’histoire, la résistance est toujours victorieuse tant que dure le combat. Son utopie théâtrale est à la fois champ de bataille et chant d’espoir.
Editions Verdier
1312 pages (papier bible)
42 €
ISBN : 978-2-86432-614-4
Cahiers Armand Gatti – Revue AG n°2
Parution en mai 2011 du second numéro de notre revue annuelle
Edition : La Parole errante
Revue annuelle
Numéro 2, 2011
Format 240 x 190, le numéro 2 compte 368 pages (papier couché de 115 g, couverture de 300g). Il contiennent onze d’études (N. Brenez, C. Brun,
H. Dumolié, S. Dreyer, J.-P. Fargier, D. Faroult, N. Hatzfeld, J. Long, O. Neveux,
A. Perraud, A. Roche, M. Séonnet), des articles d’actualité (O. Barron,
F. G. Fernández, M.-A. Rauch), ainsi que des reproductions de pièces d’archives (lettres d’Armand Gatti, scénario de la Commune, extrait du journal de Pierre Joffroy sur l’Enclos, etc.) Elle est illustrée de nombreuses photos, affiches, manuscrits, fac-similés (couleur et noir et blanc).
Prix de vente au numéro: 22 € + frais de port
(ex: 5,16 € pour la France métropolitaine)
Cahiers Armand Gatti – Revue AG n°1
Parution du premier numéro de la revue le 20 mai 2010.
Edition : La Parole errante
Revue annuelle
Prix de vente au numéro: 22 € + frais de port
(ex: 3,99 € pour la France métropolitaine)
Antología. Armand Gatti
Parution décembre 2009.
Texte : Armand Gatti.
Préface : Francisco Javier Irazoki.
Cette anthologie regroupe les poèmes les plus singuliers et les plus significatifs extraits dans toute l’oeuvre d’Armand Gatti.
Ces Canards sauvages qui volaient contre le vent
Armand Gatti et Saint-Nazaire septembre 1976-février 1977
Parution en novembre 2009.
Ce livre de 320 pages et de grand format (21 x 27 cm) est abondamment illustré de documents de l’époque, de photographies, de reproductions couleurs d’affiches sérigraphiées qui furent éditées à l’occasion de cette expérience, de fac-similés d’articles de journaux (collaboration du Centre de documentation de La Parole errante – Fonds Armand Gatti pour de multiples documents). Toute l’histoire de la dissidence soviétique d’alors y est racontée. Ce livre est toujours d’une brûlante actualité. Relire ce qui s’est passé, il y a plus de trente ans, peut permettre de comprendre ce qui se passe maintenant.
Ce livre a été présenté à Saint-Nazaire le 20 novembre 2009 dans le cadre des rencontres littéraires internationales organisées par la Maison des Écrivains Étrangers et des Traducteurs de Saint-Nazaire. En présence d’Armand Gatti.
Commander le livre (tarif 35 €) s’adresser à la MEET.
Ecrire en mai 68 /Armand Gatti
Parution novembre 2008.
Dans le cadre de l’exposition Comme un papier tue-mouches dans une maison de vacances fermée (novembre 2008 au 8 juillet 2009 1à La Maison de l’Arbre, Montreuil) la Parole errante publie Écrire en mai 68-Armand Gatti, un livre-catalogue qui témoigne de la présence théâtrale débordante de Gatti en 1968 dans trois domaines: le livre, la scène, la rue. La même année en France, trois de ses pièces sont successivement publiées au Seuil: Les 13 soleils de la rue Saint-Blaise créée le 15 mars par Guy Rétoré au Théâtre de l’Est parisien; La Naissance, mise en scène le 18 septembre par Roland Monod à la Biennale de Venise puis reprise à partir du 8 novembre au Théâtre Romain-Rolland de Villejuif; La Passion du général Franco, qui doit être mise en scène par Gatti au TNP mais qui est interdite le 18 décembre suite aux pressions du gouvernement espagnol. À partir d’avril-mai, Gatti a commencé à écrire des pièces d’intervention – comme Les Hauts Plateaux qui parait dans le journal Action-pièces qui seront réunies plus tard sous le titre de Petit manuel de guérilla urbaine. La mort du lycéen Gilles Tautin, noyé à Flins en juin sera au centre de Interdit aux plus de 30 ans, pièce qu’il écrit l’année suivante. Recueil de documents parfois inédits, Écrire en mai 68/Armand Gatti propose des témoignages de collaborateurs proches de l’auteur, un décryptage partiel des cours qu’il avait donnés en 1970 à l’Université libre de Berlin, en particulier sur le théâtre de rue, un entretien avec Denis Bablet paru en 1971 dans la revue “Travail théâtral”, ainsi que le texte de L‘Interdiction de La Passion du général Franco, impromptu que Gatti écrit en réaction à la censure de La Passion du général Franco. 68 est une année charnière où Gatti commence à expérimenter d’autres méthodes d’écriture: écrire la pièce en temps réel pendant les répétitions, faire des témoins de l’écriture les acteurs du spectacle, écrire dans la rue, inventer le théâtre hors du théâtre. Elles vont guider son travail jusqu’aujourd’hui. (Présentation de : Orphéon Théâtre – Bibliothèque Armand Gatti)